Lise Bourbeau, pionnière en développement personnel, a développé les 5 blessures fondamentales de l’être à partir des travaux de Freud. Elles sont à l’origine de nos maux physiques, émotionnels ou mentaux. Les blessures éveillées dans l’enfance sont : le rejet, l’abandon, l’humiliation, la trahison et l’injustice. Chaque blessure reflète le développement d’un masque afin de ne pas voir cette blessure, de moins souffrir et d’empêcher d’être soi-même. Reconnaître les mécanismes des blessures et conscientiser le moment où l’égo dirige les pensées, paroles ou actes mènent vers la voie de la guérison. 

Carl Gustav Jung (1875-1961) médecin suisse et pionnier de la psychanalyse indique que :

 ” Les crises, les bouleversements et la maladie ne surgissent pas par hasard . Ils nous servent d’indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie… Ceux qui n’apprennent rien des faits désagréables de leurs vies, forcent la conscience cosmique à les reproduire autant de fois que nécessaire, pour apprendre ce qu’enseigne le drame de ce qui est arrivé. “

Lors d’évènements douloureux et/ou de déstabilisations répétées, les psychiatres constatent plusieurs étapes : “Sidération – Dissociation – Fuite mentale”. Celles-ci sont développées par les personnes confrontées à une épreuve. Les énergéticiens évoquent quant à eux une perte d’âme telle une perte d’énergie absorbée par l’autre. Pour la psychiatrie, il est question de vampirisation inconsciente. La sémantique est différente mais dès que l’on vit une épreuve, nous perdons bien de l’énergie.

La vampirisation inconsciente désigne un phénomène relationnel dans lequel une personne, souvent en souffrance ou en déséquilibre émotionnel, puise inconsciemment dans l’énergie vitale d’une autre. Cela peut se produire dans des intéractions où l’un des interlocuteurs exprime de manière répétée ses plaintes, ses peurs ou ses colères sans chercher à les transformer, créant ainsi un déséquilibre énergétique. L’autre, souvent empathique ou en posture d’écoute, peut alors ressentir une fatigue soudaine, une baisse de moral ou une sensation d’être vidé intérieurement.

Ce mécanisme n’est pas volontaire ni malveillant : il est le reflet d’un besoin non comblé, d’un manque de ressources internes ou d’une difficulté à gérer ses émotions. Dans une lecture de l’énergie, cela revient à dire que l’un s’empare de l’énergie de l’autre pour compenser son propre vide. En thérapie, il est essentiel de repérer ces dynamiques pour rétablir une circulation saine de l’énergie, poser des limites, et renforcer l’ancrage personnel.

Le psychiatre Stéphane Clerget a popularisé le concept de “vampire psychique“. Selon lui, nous en connaissons tous, et nous l’avons tous été à un moment donné. Il explique que certaines personnes, incapables de se ressourcer seules, se nourrissent de l’énergie des autres sans réciprocité. Leur présence est épuisante. Le corps envoie alors des signaux avant même que nous en soyons conscients : fatigue, douleurs, irritabilité, troubles dermatologiques. Le vampirisé peut se sentir utile, ce qui rend la prise de conscience difficile. Pour se préserver, il est essentiel de poser des limites, de rééquilibrer la relation et d’encourager l’autre à se ressourcer par lui-même à travers le sport, la culture ou d’autres activités.

La perte d’énergie, de fuite mentale ou de vampirisation inconsciente sont des termes qui traduisent une même réalité : celle d’un déséquilibre énergétique provoqué par une problématique (épreuve) ou une relation, et qui appelle à une réparation, une reconnexion à soi et une régénération.

Dans le livre La clé de l’énergie de N.Calestrémé, il est possible de retrouver cette énergie perdue à l’aide de protocoles très efficaces adaptés par l’autrice. Elle explique également la présence d’un séisme émotionnel hérité de notre famille et d’un séisme émotionnel de l’enfance qui, vont se rejouer sans cesse, rappelant la réplication des séismes originels. Ces blessures se réactivent comme pour tester notre capacité à prendre conscience et à évoluer.

Pour stopper ce cycle, nous devons adopter une vision d’ensemble afin de mettre en lumière nos blessures, leur donner du sens, pardonner la situation, lâcher prise et libérer l’émotion présente.  

Les protocoles de libération émotionnelle proposés par l’autrice sont des mots et des informations  dites avec intention et volonté à notre corps.  Ce dernier est lui-même constitué à 99,99% d’énergies et d’informations. C’est une méthode simple où nous écoutons notre corps, nous lui parlons et sommes notre propre guérisseur. 

Dès que l’on se dit : « J’ai tout mis en œuvre pour obtenir des résultats et pourtant, rien ne change », Natacha Calestrémé explique qu’à 98 %, nous avons hérité de blessures transgénérationnelles à traiter. Le traumatisme d’un ancêtre a modifié l’expression de ses gènes, mais aussi celle de sa descendance (épigénétique). Ce traumatisme se rejoue chez le descendant le plus apte à le résoudre (arbre familial).

Grâce à ces techniques, il est possible d’entamer un véritable travail de développement personnel en se donnant l’espace et le temps, accompagné de bienveillance envers soi-même, de neutralité et de régularité. Nous sommes ainsi capables de nous libérer émotionnellement du transgénérationnel, notamment par des approches méditatives ou des séances d’Emotional Freedom Techniques (EFT).

En travaillant sur ces mémoires, nous nous libérons non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les générations futures.

Il est essentiel de revenir à une communication sincère. Cela implique d’apprendre à se positionner dans une ouverture du cœur, et non plus à partir de l’égo, création du mental qui nous maintient sous emprise depuis l’enfance et dirige notre vie.

Soigner les blessures et ne plus se fier à l’égo, c’est s’observer avec une vision d’ensemble sur nos pensées, nos sentiments et nos sensations corporelles. Dans un travail progressif, délicat et en conscience, nous régulons notre égo et retrouvons notre liberté intérieure.

Réguler l’égo, c’est sortir des schémas de contrôle et de peur pour accéder à une véritable autonomie émotionnelle. Ce travail peut être soutenu par des techniques comme l’EFT, qui favorisent l’observation consciente, l’équilibre et la libération des émotions.

Carl Gustav Jung : « ⚓️ Ce que tu nies te soumet, ce que tu acceptes te transforme. »

Nous manquons d’acceptation quand nous jugeons, critiquons ou accusons. Les jugements envers les autres reflètent toujours l’opinion que nous avons de nous-même. Lorsque nous sommes décentrés, l’égo prend le dessus en se basant sur ses croyances et ses valeurs. Travailler ses blessures émotionnelles en revisitant les situations difficiles pour libérer l’émotion est un chemin possible et libérateur.

Choisir une action bénéfique pour soi, lâcher prise, accepter avec amour de soi et des autres nous conduit vers une véritable paix intérieure. Le non-jugement, la compassion et la tolérance envers ceux qui portent leurs masques et réagissent émotionnellement sont des clés pour une expansion de conscience.

Des techniques complémentaires facilitent ce travail. Le Reiki, technique non invasive, favorise une ouverture de conscience et nous aide à devenir la meilleure version de nous-même. Cette énergie de guérison complète parfaitement l’EFT, qui libère les émotions et restaure l’équilibre énergétique. Ensemble, elles déclenchent un mouvement profond vers la transformation et permettent d’aller plus loin, jusqu’à toucher l’aspect spirituel. Ces pratiques nous guident vers la découverte de notre moi supérieur et une connexion profonde avec le tout.

Carl Gustav Jung : « Ce n’est pas en regardant la lumière qu’on devient lumineux, mais en plongeant dans son obscurité. Mais ce travail est souvent désagréable, donc impopulaire. »

La clé de l’énergie – Natacha Calestrémé 

Les 5 blessures – Lise Bourbeau 

Oeuvres de Carl Gustav Jung 

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