Attraction, projection et réciprocité
L’homme par un assemblage de blessures internes met en place des jugements ou des statuts quo en lien avec le fonctionnement de sa psyché, couplé de failles dont il s’anime sans conscience. Par une série d’attractions manifestes issue de sa projection interne sur son environnement, l’homme constate là encore des défaillances qui à son sens, ne viennent que de l’autre ou bien de l’extérieur. Quand sonne et arrive le moment d’une profonde interrogation sur son histoire, ses émotions et de son héritage, l’homme fait un pas vers lui-même à travers l’ensemble de questions, dont une sera plus profonde car l’homme descend par nivellement inconscient, pour trouver cette profondeur et la nécessité d’une réponse… Cette réponse dans son intégralité est la finalité d’une quête personnelle, correspondant à un temps et une aptitude à traverser des étapes d’intériorisation, avec possiblement un premier pas vers des spécialistes d’une vue d’ensemble, dans le but de trouver du sens pour la personne qui ne peut se présenter que comme un acteur dans sa quête. Ce qui lui permet ainsi de disposer d’un nouveau point de vue dans cet échange et d’un suivi qu’il décidera ou non de mettre en place pour maintenir sa trajectoire déjà présente.
Des hypothèses de projeter sa propre intériorité sur l’autre et sur l’environnement se font ressentir dans la matière, impliquant de facto une conscience et une observation plus élargies, qui permettent d’établir et de s’ouvrir à une nouvelle compréhension et ambition. Ce schéma ne peut se ressentir que par des personnes ayant abouties à un cheminement intérieur, à des expériences de terrain et dans l’acquisition d’une expansion de connaissances. Dès que le travail intérieur est en place et désiré, la personne peut découvrir sa feuille de route et, à chaque exercice pratique disposé dans la matière, se révèle être la découverte d’intégration de nouvelles connaissances dans ses ressentis et son acquisition.
Mettre du sens dans les raisons d’évènements difficiles, de symptômes, de maladies ou bien, faire la lumière sur ce qui est encore dans l’ombre ou non-résolu et puis, comprendre ses propres sentiments en face d’un autre, pré amorcent un travail intérieur en conscience, à l’aide d’un outil fabuleux de celui de la projection. C’est à ce moment présent que l’homme peut aller au-delà de ce qui lui est possible en terme de compréhension. Par ce jeu universel, l’attraction et la réciprocité se révèlent elles-aussi, par ce phénomène qu’induit une question commune entre deux personnes par exemple. Ces deux personnes se rapprochent ou s’opposent par l’attraction de cette même question, parfois vue comme à l’envers. Par conséquent, le binôme est dans une énergie de friction et chacun dispose quant à lui, de ce qui lui manque et inversement. Le jeu de l’attraction est une réciprocité qui anime les personnes dans leurs postures, parfois en controverse. Le but est de reconnaître ce que l’autre a touché en nous, l’explorer pour enfin rencontrer le pardon et, comprendre ce que cet autre a révélé en nous. Au regard de failles internes et de cette attraction, c’est une véritable opportunité que la vie présente ou représente à chaque évènement, épreuve ou difficulté, afin de se percevoir à travers l’autre qui nous est relié. Ce miroir peut-être mis en évidence sur une question autour de l’injustice par exemple, avec un curseur à rétrograder pour chacun, remettant à sa juste place notre position.
De plus, changer de place dans le face à face permet également de comprendre la douleur de l’autre ; celle-ci ne peut se faire que lorsque nous avons compris la nôtre. C’est en ce sens que le travail en conscience permet de se délier des émotions négatives absorbées par l’évènement et les personnes qui y sont imbriquées. On peut se rendre compte que le travail est nécessaire quand nous n’arrivons plus à penser à une personne sans que l’évènement troublant se superpose à celle-ci. La conscience possède alors une butée où, l’on pourra progressivement entrer à travers le processus de pardon*. Le pardon prend plusieurs directions d’acheminement et dans un final, s’éclaircie enfin, avec ce que nous avions refusé. Par ailleurs, une souffrance refusée se projette sur celui qui nous est lié et semblable par un transfert d’énergie. Ce que nous refusons de porter, cet autre le portera alors, jusqu’au temps de la prise de conscience et de son acceptation. Renvoyer cette énergie à l’univers est aussi un travail de compréhension, de reconnaissance et de libération pour cet autre. Par opposition, il existe aussi la projection d’énergies de polarités positives transférées à un autre, qui cesse d’être porté quand l’initiateur reprend en conscience son rôle et sa palette.
Emotions et Energies
La variation, l’intensité et la prolongation de l’émotion servent sur un plateau la création parfaite de la maladie qui, sans scintillement se dresse tel un serpent pour que l’homme puisse entreprendre ce chemin de profondeur. La maladie, à la fois problème et solution, transforme chaque personne dans son combat intérieur. Seul ordonner en nous permet de manière antéversée de revenir plus fort, comme si ce chemin eu été nécessaire pour dissoudre ou brûler, dans la maladie, ce qui devait se transformer. Etre dans le soin accompagné par le pôle médical est essentiel et, il se révèle, avec précision, des indicateurs précieux du corps en miroir d’un aspect encore non visité, tel un nœud d’émotions, en lien avec l’attraction d’un germe qui recherche un terrain favorable à son développement et enclenche une maladie.
L’homme cherche une reconnaissance de son mal en prenant son corps et l’autre à témoins. Etre reconnu par ce mal par l’autre est une première étape d’accueil pour revenir à soi progressivement et, se réconcilier avec sa douleur. Un sentiment d’avoir été touché intérieurement dans un domaine particulier remet en question le sens de la vie. Une contradiction ou un sentiment caché, non-reconnu et non-accepté finit par se dire sur le corps. C’est un miroir de l’esprit brouillé par ces émotions qui se met en place sur le corps comme pour suggérer les choses sans réellement les dire.
La maladie qui persiste aide à une transformation intérieure et à une réconciliation avec soi-même face à une douleur passée encore en veille. La maladie peut glisser vers un trouble plus sérieux avec l’importance du conflit intérieur et des rancœurs qui s’entremêlent d’une émotion derrière l’émotion. La résonance entre les émotions, le corps et les énergies se manifeste par extension sur l’extérieur et les faces à faces qui lui sont attractées. Avoir une vue d’ensemble, une observation démunie de jugement et aller au-delà des signaux corporels, dans une conscience universelle, permettent de dénouer les émotions et les expériences.
Chaque épanchement appellent des énergies en relation avec “ce que l’on donne ou envoie aux autres” ou à l’univers à travers les actes, les pensées et le verbe. Par exemple, si une personne expérimente sa polarité négative, en s’enfonçant progressivement dans la jalousie, à des degrés de plus en plus profonds, sans la comprendre et, en l’utilisant en floraison, alors ce même type d’énergie rejoint la matière en terme d’attraction, avec de nouvelles personnes disposant du même thème à enrayer. Chaque partie attractée a donc une face inverse à aborder dans cette question commune, avec des caractéristiques primaires critiques, qui se polarisent dans l’intériorité et l’extériorité et, impliquant un curseur à basculer vers une valeur neutre. Ce travail permet d’amplifier les vertus ou qualités humaines en faveur d’une conscience plus élevée.
L’arbre familial est souvent un marqueur ancestral avec des points d’achoppement répétés sur les différentes branches, comme pour retentir le dénouement de nœuds émotionnels dans la matière appareillés de nœuds d’énergies. C‘est une mémoire intégrée et un jeu de friction qui se poursuit sur une question commune et où, pour chaque branche se réplique les évènements d’un nouvel ordre. C’est un travail qui va toujours dans la même direction, l’homme s’aperçoit alors que l’ascendance est encore un miroir parsemé d’indices. Reconnaître et accepter ce qui est, en toute bienveillance, maintient notre feuille de route et permet d’attracter des énergies plus douces au delta des émotions finement déblayées.
Transformer l’expérience
En reprenant les évènements difficiles de notre histoire, ces derniers paraissent isolés les uns des autres mais pourtant, ils représentent différentes facettes d’une même réalité, reliés par la même question que l’on suit. Ces répliques d’évènements se poursuivent à travers le temps, dans le but de reconnaître et de comprendre la manière dont nous y sommes liés.
Pardonner l’autre en reconnaissant la nature de ce qu’il a touché en nous, nous permet de progresser et de reconnaître que l’autre n’est que le révélateur des projections internes. En déblayant nos émotions profondes, la douleur lâche progressivement et l’attraction se régule en notre faveur et celle de nos proches. La vie nous donne ainsi la possibilité, de réparer le passé douloureux, ce qui a été refusé et non-accepté, par toutes sortes de répliques mises en scène, dans le but ultime de se guérir.
En acceptant l’expérience telle qu’elle se présente, l’homme peut ouvrir une nouvelle porte où il pourra accroître ses ressources pour se retourner. En changeant sa perception, sa lecture et son regard, la personne peut éteindre ses blessures de son histoire, et être libre. Accueillir dans le cœur est tout le contraire de subir, c’est se délier par le travail en conscience d’énergies négatives dont la personne se trouvait jusqu’alors emmêlées, contractées de curseurs critiques de la colère, la haine, la violence, l’orgueil ou l’envie etc., pour enfin varier le degré de leur force. Par ce mouvement de régulation, la personne s’apaise et attracte un nouveau bouquet d’énergie, au regard de sa progression, avec dans la matière des personnes sereines d’esprit et des projets qui avancent dans le bon sens.
Prenons rdv pour votre Soin Avahana et accompagnement et démarrons vers la voie de la guérison!